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 Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p

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zarlachte




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MessageSujet: Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p   Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p Icon_minitimeVen 21 Déc - 13:12

L'Afghanistan n'en finit pas d'être déchiré par les guerres. 2007 a été l'année la plus sanglante depuis la chute du régime taliban en décembre 2001: 77 attentats au premier semestre, quelque 6000 morts de janvier à décembre (principalement des insurgés et des civils). Loin de se cantonner au sud, terres pachtounes plus ou moins acquises aux talibans, la guérilla gagne du terrain. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne cherchent la parade et annoncent des changements de stratégie, prônant l'intégration des insurgés repentis et l'aide à la reconstruction. L'OTAN est appelée à fournir plus de soldats, alors que les Pays-Bas quitteront le bourbier en 2010.

«Bien que les Britanniques aient reconquis Musa Qala (au sud du pays), l'influence talibane semble s'étendre, notamment au nord de la capitale, note Pierre Centlivres, spécialiste de l'Afghanistan. Selon un récent rapport, les «étudiants en théologie» contrôleraient près de la moitié du territoire. C'est difficile à estimer, car ils peuvent prendre une route la nuit qui sera récupérée par l'OTAN le lendemain.» «La situation est extrêmement complexe. Il ne s'agit pas d'une guerre, mais de plusieurs, souligne Jean-Vincent Brisset, directeur de recherches à l'Institut de relations internationales et stratégiques. Le talibanisme se superpose aux mouvances claniques. Ajoutez à cela la drogue, Al-Qaida et le banditisme...»

[b]Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat perdu. «Les Américains n'ont pas assez d'hommes pour mener deux guerres à la fois et ils n'arriveront jamais à convaincre les Européens d'envoyer plus de volontaires, constate Jean-Louis Dufour, maître de conférences en polémologie à l'Ecole militaire de Saint-Cyr. Comment, dans ces conditions, rétablir la sécurité? L'OTAN compte 40000 soldats, il en faudrait dix fois plus.» [/b]

Avant les Etats-Unis, Britanniques et Soviétiques se sont cassé les dents sur les montagnes afghanes. «On dit que, sur toute la planète, on peut toujours acheter quelqu'un. Tout le monde a un prix, sauf les Afghans; on ne peut que les louer et jamais pour longtemps! Ce côté citadelle imprenable ne tient pas qu'à la culture, la topographie joue son rôle également», relève Alberto Cairo, délégué du Comité international de la Croix-Rouge à Kaboul (lire interview).

«On essaie de fabriquer un Etat là où il n'y en a pas, argue Jean-Vincent Brisset. L'Afghanistan, c'est 3000 vallées et 3000 chefs de vallée. Le président Hamid Karzaï ne gouverne rien, ne représente rien.» Pour le chercheur, le pouvoir central est une fiction, mais un fractionnement du pays n'est pas plus envisageable, tant les clans mordent les uns sur les autres. «On reviendra peut-être à la solution imaginée par Zaher Shah dans les années 1930; un gouvernement fantoche et tout le monde qui bricole en paix. Mais la communauté internationale acceptera-t-elle de livrer le pays aux trafics de toutes sortes?» s'interroge encore Jean-Vincent Brisset.

Huit mille tonnes d'opium ont été récoltées cette année. La culture du pavot, qui finance largement la guerre, a rapporté quelque 4milliards de dollars en 2007, soit la moitié du produit national brut. Les autorités, cependant, ne mettent plus la priorité sur la destruction des champs, mais encouragent les villageois à stopper les cultures par des programmes de développement. «L'effet pervers, souligne Pierre Centlivres, c'est que certains se mettent à planter du pavot pour pouvoir arrêter ensuite et toucher les aides!» Cette politique s'inscrit dans la nouvelle stratégie américaine de soft power, qui vise à convaincre plutôt qu'à contraindre (hard power).

«Nombre de routes ont été reconstruites, les enfants retournent à l'école, les filles surtout. La croissance économique augmente», se réjouit Jean-Louis Dufour, précisant toutefois que, dans l'est et le sud du pays, «la situation reste affreuse». «Paradoxalement, le trafic de l'opium (ndlr: 93% du marché mondial) contribue aussi au développement afghan, grâce au blanchiment d'argent», conclut Pierre Centlivres.
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zarlachte




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MessageSujet: Re: Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p   Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p Icon_minitimeVen 21 Déc - 13:22

Forces étrangères

Les forces de l'OTAN déployées par 34 pays en Afghanistan comprennent 48000 hommes, dont 12000 soldats à Kandahar. Celles combinées de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) et de la coalition menée par les Etats-Unis regroupent 55000 hommes. Voici la liste des principaux contingents:

Etats-Unis: 26000

Grande-Bretagne: 7500

Allemagne: 3000

Canada: 2500

Italie: 2500

Pays-Bas: 1600

Turquie: 1200

Pologne: 1200

France: 1100

Australie: 700

Espagne: 650

Norvège: 500

Roumanie: 500

Bulgarie: 405

Danemark: 400

Belgique: 295
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zarlachte




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MessageSujet: Re: Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p   Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p Icon_minitimeVen 21 Déc - 13:23

«Le CICR refuse d'apparaître comme le bras humanitaire de l'armée»
Chargé des programmes d'orthopédie du Comité international de la Croix-Rouge, Alberto Cairo vit en Afghanistan depuis dix-huit ans.
Caroline Stevan
Le Temps: Quelle est la situation sur le terrain?

Alberto Cairo: La guerre n'est pas finie. L'insécurité est en train de remonter. Kaboul et les autres grandes villes restent relativement sûres, les campagnes pas du tout. Nous continuons à travailler mais nous n'effectuons plus aucun déplacement hors des villes car cela supposerait une escorte armée que nous refusons. Le CICR tient à maintenir les distances entre le travail humanitaire et les soldats. Nous ne voulons en aucun cas apparaître comme le bras humanitaire de l'armée. C'est à cette seule condition que nous avons pu continuer à travailler sous cinq régimes différents! Le problème, dès lors, est que nombre de nécessiteux n'ont plus accès à l'aide. Quant à Kaboul précisément, elle n'est plus la même. Elle comptait 500000 à 600000 habitants fin 2001, il y en a 4 millions aujourd'hui. Enormément de réfugiés sont revenus d'Iran et du Pakistan après la chute des talibans. Cela pose des problèmes logistiques énormes. Kaboul n'a pas de système d'écoulement des eaux. Les écoles et les hôpitaux tournent mal. L'économie n'existe pas, les salaires sont misérables. Beaucoup de très riches se font pourtant construire des villas dans la capitale. Le pays vit de trafics de toutes sortes.

- De qui provient la principale menace?

- La menace vient du chaos et de la confusion. Dans de larges zones, on ne sait plus qui fait quoi et qui contrôle quoi. La population, au milieu, tente de survivre, sans savoir vers qui se tourner. La corruption est galopante et rend la situation encore plus difficile.

- La communauté internationale n'en fait-elle pas assez?

- L'attention a été détournée par d'autres guerres et désastres, mais les Afghans doivent aussi apprendre à ne pas tout attendre de l'extérieur. Il y a eu beaucoup de gaffes étrangères dans l'histoire du pays, mais les Afghans sont capables également de se faire très mal; voyez la guerre civile.

- Comment imaginez-vous la suite?

- Je ne suis pas politicien, il m'est difficile de répondre. Les experts soulignent qu'aucune des parties n'est assez forte pour gagner. Dans ce cas, la situation risque de durer encore longtemps, avec son lot de souffrances.

- Quelle est la priorité du CICR?

- L'assistance médicale aux victimes de la guerre et les visites en prison. Nous soutenons trois hôpitaux et dix centres orthopédiques répartis dans le pays. Destinés au départ uniquement aux personnes amputées à cause du conflit, ils se sont ouverts peu à peu à tous les handicapés. En plus de leur fournir des prothèses, nous essayons de les réintégrer dans la société. Tous nos centres, ainsi, sont tenus par des handicapés.

- Et pour le pays?

- Tout va ensemble. Sans sécurité, personne n'investit. Sans éducation, difficile de reconstruire un pays. Les enfants travaillent, les filles ont beaucoup moins accès à l'école que les garçons. Dans le Panshir, la question n'est pas de savoir si les femmes portent ou non la burqa, on ne voit aucune femme dans la rue! Comment avancer dans ces conditions?

«Chroniques de Kaboul», Puf, 2007.


Dernière édition par le Ven 21 Déc - 13:24, édité 1 fois
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zarlachte




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MessageSujet: Re: Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p   Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p Icon_minitimeVen 21 Déc - 13:23

George Bush fait la leçon à ceux qui «sont fatigués» de cette guerre
Le président critique la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne.
Luis Lema, New York
C'était le modèle de la «bonne guerre». A l'inverse de l'Irak, le conflit mené en Afghanistan réunissait un juste motif (combattre Al-Qaida), une base légale fournie par l'ONU, une large coalition internationale et l'appui d'une grande partie de la population afghane, épouvantée par le règne des ténèbres introduit par les talibans. Six ans après son lancement, pourtant, la guerre n'est pas gagnée. Au contraire: les Américains commencent à évoquer publiquement le risque qu'elle puisse être perdue.

Comme un maître d'école qui rassemblerait sa classe pour faire le bilan de l'année écoulée, le président George Bush a laissé entendre jeudi les raisons qui, selon lui, expliquent cette dégradation. Dans sa conférence de presse de fin d'année, il s'en est pris à ceux qui sont «fatigués de l'Afghanistan» et qui «pensent à en partir». Il ne les a pas nommés. Il n'a donné que les noms des cinq bons élèves: les Australiens, les Britanniques, les Canadiens, les Danois et les Néerlandais. Tous les autres peuvent mieux faire. Et si le président américain avait décidé de décerner publiquement des bonnets d'âne, il le ferait sans doute à quatre pays en particulier: la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne.

Prix d'un «malentendu»?

Ce n'est pas le premier reproche de ce type à venir de Washington à l'encontre de ces pays. Il y a quelques semaines, le secrétaire à la Défense, Robert Gates, accusait lui aussi «certains membres» de l'OTAN de ne pas en faire assez en Afghanistan. Entre-temps, Américains et Européens avaient fait le vœu d'éviter d'étaler ce genre de divergences en public. Mais les propos de George Bush semblent indiquer que la question n'est pas résolue. La distinction entre bons et mauvais élèves est facile à établir: les premiers «ont accepté d'être sur la ligne front» aux côtés des Américains, a rappelé le président jeudi.

Les Européens paient-ils le prix d'un «malentendu»? Eux qui croyaient que leur mission en Afghanistan consisterait surtout à stabiliser le pays et à assurer les conditions de son développement semblent pris à revers par ces reproches. D'autant que les responsables américains passent comme chat sur braise sur leurs propres défaillances. Quelques mois à peine après le lancement de la guerre, les rapports des services secrets allaient tous dans le même sens: les talibans ne se relèveraient pas des campagnes de bombardement de l'US Air Force et ne représentaient plus une menace pour les intérêts américains. Une autre guerre était sur le feu. Même si les troupes américaines continuent de disposer de quelque 26000 membres, les forces d'élite et le gros des agents de la CIA ont été rapidement redirigés sur l'Irak.

«Corrosif»

«L'Afghanistan est facile à vaincre mais impossible à contrôler»: le fameux adage avait déjà été intégré par les Britanniques et les Soviétiques. Les Américains, et derrière eux les Européens, font désormais face à cette même réalité. Jamais, depuis la chute des talibans, le conflit n'avait été aussi meurtrier que cette dernière année. Et devant cette dégradation, le fait que les forces étrangères soient divisées en deux catégories (ceux qui acceptent de combattre et les autres) est jugé «corrosif» par certains responsables, dont les craintes se dirigent non seulement vers l'issue de la guerre mais aussi vers la crédibilité de l'OTAN.

Il y a quelques jours, le Congrès américain acceptait, dans l'urgence de la fin de l'année, de continuer de financer les guerres en Irak et en Afghanistan à hauteur de 70milliards de dollars. Une respiration pour la Maison-Blanche qui a, en revanche, écarté une proposition que lui faisaient les responsables du Corps des Marines. Puisque la situation s'améliore en Irak, disaient en substance les militaires, dépêchons plutôt le matériel et les troupes en Afghanistan. Après tout, ces troupes ont été particulièrement aguerries en luttant contre les insurgés à Bagdad et dans la province d'Al-Anbar. Elles peuvent mettre à profit leur expérience dans les montagnes afghanes. «Robert Gates ne croit pas qu'il soit encore temps de faire cela, tranchait un porte-parole du Pentagone. Anbar est encore un endroit dangereux.»
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MessageSujet: Re: Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p   Certains observateurs n'hésitent plus à parler d'un combat p Icon_minitime

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